Entendu à la machine à café :

• "- Tu as vu, les polonais, ils veulent pas baisser la TVA dans le bâtiment !
• - Ben, comme ça, les plombiers polonais, ils seront plus chers et ils nous feront plus chier..."

Et en réunion Direction:

Le patron annonce qu'il a vu quelque chose de bizarre lors d'une des ses visites dans les locaux électrique de l'usine.

• "- Qu'est-ce qu'il a trouvé de bizarre, le patron ?
• - Ben, tout était normal sauf la soucoupe volante garée dans les locaux électriques...
• - ... (soupir)... Tu pourrais t'arrêter un peu de déconner.
• - Bon, Ok, il a vu un chemin de câble mal fixé dans les locaux électriques.
• - C'est encore "une belle" des gars qui font le chantier de modification. ... Pourtant, ça s'était calmé, cela faisait bien un mois que l'on avait pas entendu parler d'eux.
• - Normal, ça faisait un mois qu'ils avaient interrompu le chantier...."

Les auditions de la commission d'enquête parlementaire sur le procès d'Outreau posent la question de l'organisation de la justice. Hier, beaucoup de commentateurs tenaient parler de la réforme du "juge d'instruction". J'ai tendance à penser que l'on oublie des acteurs cruciaux dans le domaine : "les avocats".

Chargés de la défense des prévenus, ils sont là pour garantir le respect des droits de leurs clients. A ce titre, ils doivent garder, vis à vis des juges, une liberté de parole et d'action, bien entendu, dans les limites du respect du à la fonction. Sur le  cas d'espèce d'Outreau, je me pose toujours la question suivante : si l'instruction menée par le juge Burgaud était réalisée dans le mépris des droits de la défense, qu'est ce qui empêchait les avocats de faire une démarche auprès du Président de la Juridiction pour faire part de ces manquements ?

Mon père était avocat. J'ai passé quelques uns des mes mercredis d'enfance dans les prétoires (avant d'aller manger du jambon chez Jeannot). Je me souviens toujours d'une audience de Tribunal Correctionnel, où il y avait plus d'une  vingtaine d'affaires à passer. Le juge, qui présidait la scéance, était soucieux de conserver son "timing", ses deux assesseurs suivaient son train d'enfer sans mot dire, les avocats étaient invités à faire court dans leur plaidoirie. Son tour venu, mon père avait à peine commencé à décrire le cas qu'il avait à défendre, que le Président regardait déjà sa montre. Là, dans un effet de manche grandiose, avec sa grosse voix, il se tourna vers lui : " Les quelques minutes que je vais vous prendre ne sont rien devant le temps que vous pourriez prendre à mon client, si vous l'envoyez injustement en prison ! ". Décontenancé, le Président bredouilla : "Si tout le monde faisait comme vous, nous y serons encore demain...". Et mon père de répondre : "Mais, j'espère que tout le monde fera comme moi ! "

D'habitude, un  otage libéré a droit au pavillon d'honneur à Orly avec présence du Premier Ministre, minimum.

Là, Monsieur Bernard Planche a droit à la base d'Orléans-Bricy et à Monsieur Douste-Blazy, et direct dans les mains de la DGSE...

Il a du faire un truc grave contre Chirac , le gars ?

• Après une orbite marquante s'il en est,
• Je revois le fleuve de ses riches heures.
• En passant sur le seuil de la nouvelle année,
• Je vous souhaite santé et pleins de bonheurs.

(Mordious  ! c'est dur avec du champagne plein les neurones...)

L'actuelle rencontre internationale sur le réchauffement climatique à Montréal est l'occasion pour travailler sur les scénarios pour l'avenir de la planète. Certains avancent des chiffres d'évolution de température très important, à plus de 6°C.

Dans sa tribune dans l'Express, Claude Allègre explique les limites des modèles de calcul utilisés dans ce cadre. Sans minorer les enseignements qu'il faut en tirer, c'est à dire la nécessité de maitriser et de réduire rapidement les émission de gaz à effet de serre, il est quand même tout aussi urgent de se libérer d'une dérive vers une science "sensationnaliste".

PS : la grippe aviaire n'a toujours tué qu'environ 60 personnes...