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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 00:00
Vers de mirliton :
  • Tous les jours, il monte, il enfle, il déborde,
  • Il devient plus redouté qu'un vrai loup Garou.
  • Qui aurait imaginé qu'une telle exorde
  • concerne un petit béarnais nommé Bayrou ?
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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 00:00
Vers de mirliton

  • Devant un choix fermé, comme tous, j'hésite,
  • abandonné, muet,  en pleine turpitude.
  • Je ne veux pas attraper la "Sarkosite",
  • Ni me laisser sombrer dans la Ségolitude.
  •  
  • Moralité :
  • Pour éviter une politique sous écrou, je tournerai la clé Bayrou !
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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 00:00
Vers de mirliton

Façon Troisième, quelques barbes s'insurgent
Contre la candidate surnaturelle,
Oubliant , qu'en France, même sans écrouelles,
Le souverain reste un peu thaumaturge.
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25 octobre 2006 3 25 /10 /octobre /2006 06:41

Ce qui sert de convention collective à mon entreprise assure une bonne protection aux salariés. Je m'en félicite, même si cela m'a posé quelques problèmes dans ma mission de management. Cela évite de sombrer dans la facilité... Parfois, cela maintient des relation sociales d'un autre âge.

En début d'année, le syndicat (il y en a plusieurs, mais dans le cas qui nous occupe il n'y en a qu'un qui compte) décide de relayer une revendication des salariés sur "la reconnaissance". Dans un premier temps, la direction ignore un peu cette demande, la mettant sur le compte de la gesticulation saisonnière. Finalement en discutant un peu avec les équipes de travail, on s'aperçoit qu'il y a bien un malaise. Il y a bien une demande de "Pognon". La Direction accepte le principe de discussions dans le cadre d'un groupe de travail, où chaque équipe est représentée, comme le prévoit des accords signés lors l'aménagement du temps de travail.

La discussion traine un peu. C'est normal, le dialogue social, il faut toujours lui donner un peu de temps. Accusé de manque d'activisme par la base, le syndicat renverse la table et boycotte le groupe de travail, qui pourtant depuis 2000 nous rendait un bon service de médiation et d'anticipation des conflits. Finalement, le syndicat souhaite également  faire trainer et attendre une période, où l'exigence de productivité est importante dans l'usine, et donc avoir un levier de pression suffisant en cas de préavis de grève.

Au moment idoine, le syndicat pose son préavis de grève et s'ensuit un négociation de 5 jours. je passe sur les détails, mais le protocole proposé en sortie de négociation comporte des avancées significatives (<=== un peu de langue de bois). En "off", le syndicat s'estime satisfait. Toutefois, le syndicat décide de s'appuyer sur un vote de salariés avant de signer. Et, problème,  le protocole est repoussé d'une courte majorité. Pourquoi ? Parce que, parmi les salariés, certains estiment que la direction n'a pas tout laché. Pour qu'elle crache au bassinet, il faut absolument aller à la grève !

Et nous voila parti pour un conflit. La grève est moyennement suivie. C'est l'occasion de  pourrir l'ambiance dans les équipes. Un de mes collègues cadre s'est fait menacer de représailles physiques en dehors du travail. Au bout de 48 heures, le situation se débloque, le direction et le syndicat proposent deux mesurettes symboliques. Re-vote, favorable ce coup-ci et le conflit s'arrête. Deux jours de grève pour rien. Quand est-ce que dans ce pays on commencera à croire au dialogue social ?

P. S. : Le déclencheur de la revendication salariale était un très "beau" communiqué de la direction nationale sur le doublement du résultat opérationnel du groupe et le versement des dividendes pour les actionnaires...

 

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 00:00

Vers de mirliton

  • Chacun s'occupe de son petit jardin,
  • MAM sème gentiment sa graine,
  • Dominique laboure sans dédain,
  • Nicolas cultive sa migraine.
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26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 00:00

Brève de machine à café.

  • - C'est pas terrible, le planning dérive !
  • - Certes, mais c'est beau un planning qui dérive dans le soleil couchant...
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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 00:00

Vers de mirliton

  • Un préfet étourdi perdit une lettre,
  • Qui, illico presto,  fit le tour des gazettes,
  • Risque- t-il le grand courroux de son petit maitre ?
  • Plutôt, lui donnera-t-il une rosette ?
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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 00:00

Vers de mirliton

  • Les ministres, englués dans leurs problèmes,
  • Craignant de prendre une veste, une parka,
  • Prennent alors pour devise, pour emblème,
  • L'habile flou de la méthode "cas par cas".
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14 septembre 2006 4 14 /09 /septembre /2006 19:03

Brève de visite médicale.

  • - Quand je regarde vos analyses, je constate que vous n'avez pas de problème de drogue... Pas de problème d'alcool... Mais il faudrait peut-être se calmer sur le foie gras !
  • - vous avez un produit de substitution ?
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30 août 2006 3 30 /08 /août /2006 00:00

En cherchant dans mes archives, je suis tombé par hasard sur ce texte qui date de mars 2002... Cela rappelle l'inanité de certains sondage de second tour avant le premier... Le problème c'est que sa conclusion est toujours d'actualité...

Nos Nostradamus modernes, les CSA , SOFRES et autres consorts, ne se cachent plus derrière des quatrains au style douteux... ils sortent des chiffres...oui mais voilà les chiffres sont tétus... ils s'obstinent à maintenir dans cette étroite fourchette du 50/50 voire du 51/49 dans les bons jours. Etant donnée la marge d'erreur de l'exercice, autant dire que nous nageons dans le flou le plus total (tel le JOJO le mérou dans le Monde du Silence, que nous saluons au passage d'une nageoire distraite).

Au soir du 5 mai, à 20 heures, le pinacle des soirées électorales... PPDA annonce la visage tendu une estimation Sofres pour TF1 donnant Chirac gagnant 50,1%, au même moment, le gnome de France 2 s'appuyant sur les calculs de CSA donne Jospin gagnant 50,1% mais il ajoutte que c'est très serré. Sur France 3, le rimel dégoulinant, Elise Lucet annonce d'une voix blanche que l'institut Gallup n'est pas en mesure de départager les deux candidats... Tandis qu'Alain Duhamel constate que cet élection est marquée par l'indécision, Jean Pierre Elkabbach souligne que le partage en  2 du corps électoral confirme une réelle bipolarisation, parallèlement Yvan Levaï précise que 50 % + 50% ça fait quand même 100% , donc le compte est toujours bon... la dernière analyse soulage Arlette Chabaud qui commencait à ne plus savoir compter sur ses doigts (avec ce passage à l'euro, on ne s'y retrouve plus, ma bonne dame).

Au QG de Jacques Chirac, pour faire passer l'angoisse, la foule se rue sur le buffet... Les canapés à la mousse de foie gras sont razziés, le champagne capitule peu de temps après, même les feuilletés aux anchois  (ceux restent toujours parce que plus personne n'aime les anchois) commencent à partir... Quant aux tartes aux pommes, souvenir du dernier triomphe du "Grand", elles ont été englouties dans d'innombrables doggy bags ( faut bien ramener un souvenir !)
A l'atelier de Lionel Jospin, un traiteur Bio tente de tenir le moral des BoBos, gauchos et autre trotsko... Mais bon, le bio, ça a ses limites... Quelques représentants de la fédération des bouches du Rhône philosophent sur les techniques de décomptes des voix autour d'un pastaga, ceux de la fédération du Nord ont annexé une tireuse de Valstar pour lire l'avenir dans la mousse, un peu plus loin, pour accéder à la sérénité, le joint est à son 3ème tour (il avait de la chance, Lionel, lui , il était bloqué au second...)
Vers une heure du matin, Daniel Vaillant est formel, les ordinateurs de la place Beauveau ne sont pas encore en mesure de fournir le nom du vainqueur... Au petit matin, même les décomptes d'outre-mer ne donnent pas une franche avance à l'un des protagonistes...

L'INSEE fut réquisitionnée pour analyser cette abérration arithmétique... Les experts furent formels l'élection concluait à l'égalité par un effet de compensation des plus incongru : si la Corrèze se donnait à Jacques, la Haute Garonne s'abandonnait à Lionel avec la même fougue... On se résolut à recompter les bulletins sous contrôle de gens de justice. Ce comptage prenant du temps, le mandat de Jacques Chirac arrivait à terme. Le Conseil Constitutionnel décida d'avoir recours à l'intérim du président du Sénat, Monsieur Christian Poncelet. Ce fut l'occasion de découvrir ce mystérieux personnage (oui vous avez bien lu ! vous êtes à la merci d'un intérim de Christian Poncelet ! ça vous glace le sang ! hein ? yark yark ! même dans Shining, c'est pas pire !!!!)

Je me réveille, la sueur au front et le souffle halletant...

Je vais relire un peu Freud !

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